Deux réacteurs nucléaires de type EPR vendu au Royaume-Uni

Aujourd’hui, un contrat historique a été signé entre le Royaume-Uni et l’entreprise EDF : la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR (réacteur pressurisé européen) sur le site d’Hinkley Point C.

Cet investissement d’un montant de près de 19 milliards d’euros a été salué par l’Elysée. Le géant français de l’électricité va construire des réacteurs de troisième génération, le modèle le plus performant du moment et proposant une forte puissance (1650 mégawatts). Les deux réacteurs qui seront construit déploiront une puissance de 3,2 GW.

EPR de Flamanville
Exemple d’EPR, ici EDF pose le dôme de protection sur l’EPR de Flamanville.

Les 18,9 milliards euros représente quatre milliards de livres pour la construction des réacteurs, deux milliards de dépenses pour acheter les terrains, pour obtenir les autorisations, pour installer le stockage de combustible nucléaire usé, et pour la formation de l’équipe de 900 personnes qui aura la charge de gérer la centrale selon Électricité de France.
Bref, le coût réel de la construction sera de 8,2 milliards d’euros par réacteur, presque autant que les 8,5 milliards que l’EPR construit par EDF à Flamanville (en photographie ci-dessus), le prototype français situé dans le département de la Manche. Il faut savoir que le prix de cet EPR avait été multiplié par 3 par rapport au budget de base et que sa mise en service est désormais prévue en 2016, avec 4 ans de retard, ce qui n’a pas empêché la signature du contrat outre-Manche.
Au final 4 groupes bénéficieront de ce contrat, EDF devrait pour 45 à 50%, China General Nuclear Corporation et China National Nuclear Corporation pour 30 à 40% et enfin Areva pour 10%.