Un petit billet de 20 euros pour voler jusqu’à New York

Un accord pour faciliter les vols a été depuis peu conclu entre les États-Unis et l’Europe.

Celui-ci vise à permettre des liaisons directes entre quinze cités d’Amérique et une quinzaine de cités européennes.
Ce marché intéresse fortement les compagnies aériennes à prix réduits, tout comme le secteur des vols vers le continent asiatique. Des sociétés telle l’Australienne Jetstar ou la Malaisienne AirAsiaX sont sur les rangs. Mais, le modèle de liaisons longues distances à moindre coût est économiquement précaire dès lors que de tels liaisons engendrent des dépenses tel l’hébergement des employés entre lors de l’escale. Quelques services supplémentaires aux frais des clients, à l’exemple de l’accès à la toile, sont sans doute dans les tablettes.

Les États-Unis pour moins de 20€

Michael O’Leary, le PDG de Ryanair, a rendue publique lors d’une rencontre à Dublin la mise sur le marché dans 5 ans de places d’avion pour les USA à un tarif inférieur à 20€. Des vols transatlantiques seraient ainsi proposés moyennant 17,50€ l’aller-retour. En comparaison, le prix moyen tourne actuellement autour de 650€. En revanche, tous les services à bord comme les repas, les bagages ou bien le choix de son siège seraient payants. Dans un même appareil, ces billets à prix chiche concerneraient logiquement un nombre limité d’heureux élus.
ryanair
Michael O’Leary est un habitué des discours fracassants. Il y a quelques temps, il avait avancé l’idée de supprimer les cabines de toilettes dans les appareils pour augmenter le nombre de places.
De plus, il affirme qu’un système informatique pourrait parfaitement remplacer le copilote. Sa dernière idée, celle de trajets aériens long-courriers à moins de 20€ aller-retour, à défaut d’être réalisable, aura tout au moins fait le buzz en ce début 2014.
En ce moment, la flotte moyen courrier de Ryanair relie les principales villes européennes. Pour rendre concret son projet de vols reliant l’Hexagone et les États-Unis à moindre prix, Ryanair devra investir dans au moins trente nouveaux Boeings. Le dirigeant de la compagnie prévoit de réaliser ce projet en 5 ans.