Colère des riverains : neuf antennes relais installées en pleine nuit dans une commune azuréenne

L’installation soudaine de neuf antennes 4G/5G à proximité de la plage de Carras à Biot a déclenché une réaction de frustration et de colère parmi les riverains. Cette situation met en lumière les préoccupations croissantes liées au déploiement de la technologie de communication mobile de cinquième génération, ainsi qu’aux processus de consultation et de prise de décision associés.

installation antennes 4g

Manque de communication

Le contraste entre les imposantes antennes et le cadre naturel de la région est frappant, et de nombreux habitants se sont dit choqués de l’apparition soudaine de ces structures massives sans consultation préalable. La manière dont les antennes ont été érigées dans le secret, notamment pendant la nuit, a suscité des inquiétudes quant à la transparence du processus et à la prise en compte des préoccupations des résidents locaux.

Les riverains se sentent frustrés de ne pas avoir eu leur mot à dire concernant ces installations. Ils soulignent le manque de communication et l’absence de panneaux d’affichage signalant les travaux en cours. Certains ont même fait appel à un huissier pour documenter l’absence de consultation. Les inquiétudes concernent non seulement l’aspect esthétique et la possible défiguration du paysage, mais aussi les possibles effets sur la santé liés à l’exposition aux ondes émises par ces antennes.

Création d’un comité local

Face à cette situation, certains riverains ont pris l’initiative de créer un petit comité pour enquêter sur l’affaire et demander des réponses. Une pétition a également été lancée pour exiger des éclaircissements sur les risques potentiels et pour réclamer le retrait des antennes. La préoccupation concernant la concentration d’émetteurs et l’exposition aux ondes a incité certains à envisager des mesures pour évaluer leur niveau d’exposition.

Le gestionnaire du site a répondu aux critiques en expliquant que les emplacements pour les antennes avaient été loués aux compagnies de téléphonie, et que le choix de leur emplacement revenait à ces opérateurs. Il a souligné que les travaux avaient pris du retard par rapport au planning initial et qu’il était ouvert à la discussion avec les riverains pour résoudre les problèmes.

Au-delà des enjeux technologiques et environnementaux, cette situation reflète les préoccupations des communautés locales quant à leur participation dans les décisions qui affectent leur environnement immédiat. Elle soulève également des questions sur la nécessité d’un dialogue ouvert entre les autorités, les opérateurs et les citoyens pour parvenir à un équilibre entre les avantages de la technologie et les préoccupations légitimes des résidents.