Formation des enseignants : la réforme du gouvernement Attal relancée par la ministre
La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, a annoncé son intention de relancer une réforme clé pour la formation initiale des enseignants, réforme qui avait été mise en pause après la démission du précédent gouvernement dirigé par Gabriel Attal. Ce projet, destiné à répondre à la crise de recrutement dans l’Éducation nationale, devrait voir le jour d’ici 2026. L’objectif est d’améliorer la formation des futurs professeurs et de rendre le métier plus attractif.
Entre la crise de recrutement et la nécessité d’élever le niveau des élèves, la réforme de la formation initiale des enseignants devient indispensable pour la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, qui veut accélérer sa mise en place.
Une réforme essentielle pour la formation des enseignants
Lors de son intervention devant les recteurs ce jeudi 3 octobre, Anne Genetet a confirmé que la réforme de la formation des enseignants initiée par ses prédécesseurs serait reprise et finalisée en 2026. Cette réforme, qui vise à ramener le concours du professorat des écoles à bac +3 au lieu de bac +5, est une réponse à la crise de recrutement que connaît l’Éducation nationale. En 2023, plus de 3 000 postes aux concours enseignants n’ont pas été pourvus, illustrant l’urgence de revoir le processus de formation.
Selon la ministre, ce chantier est non seulement essentiel pour rehausser le niveau des élèves, mais aussi pour redorer l’image et l’attrait du métier d’enseignant. Avec cette réforme, elle espère rendre le parcours menant à l’enseignement plus accessible, tout en renforçant la qualité de la formation.
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Un plan pour renforcer l’attractivité du métier
Le projet de réforme s’inscrit également dans une stratégie plus large visant à améliorer l’attractivité du métier d’enseignant. Face à la pénurie de candidats et aux nombreuses absences non remplacées, Anne Genetet a rappelé que le remplacement des professeurs absents resterait une priorité absolue pour le gouvernement. La ministre souhaite ainsi renforcer les dispositifs de formation continue pour assurer une plus grande disponibilité des enseignants et éviter que les élèves ne subissent des ruptures dans leur apprentissage.
Un partenariat renforcé avec l’enseignement supérieur
Pour mener à bien cette réforme ambitieuse, Anne Genetet a précisé qu’elle travaillerait en étroite collaboration avec Patrick Hetzel, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette coopération vise à ajuster le contenu et la durée de la formation des futurs enseignants pour qu’ils soient mieux préparés dès leurs premières années en poste.
- Le concours de recrutement des professeurs des écoles passerait de bac +5 à bac +3, permettant aux candidats d’accéder plus rapidement au métier.
- Des ajustements dans la formation continue pour améliorer la prise en charge des absences et garantir la continuité des cours pour les élèves.
Une réforme prévue pour 2026
La nouvelle échéance fixée pour cette réforme est la session 2026 des concours. D’ici là, le gouvernement aura pour mission de préparer les modalités concrètes de cette transformation, en travaillant avec les acteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Cette initiative devrait permettre d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes diplômés, tout en renforçant l’attractivité de l’enseignement, une carrière de plus en plus boudée par les étudiants malgré la vocation du métier.
Avec cette réforme, Anne Genetet entend répondre à des besoins urgents et apporter une réponse à la crise de recrutement que traverse actuellement l’Éducation nationale. Elle souhaite ainsi faire de 2026 une année de changement pour l’ensemble des acteurs de l’enseignement, et espère que cette réforme sera un levier pour une amélioration durable de l’école en France.
