Les investissements directs étrangers en France s’effondrent
Les nouveaux investissements directs étrangers dans l’hexagone ont diminué de 77% l’année passée et représente maintenant 5,7 milliards de dollars, soit 4,1 milliards d’euros d’après la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Cette annonce qui fera plaisir à ceux qui maintiennent que la France est en plus déclin. Toutefois, il est inquiétant d’observer que ces mouvements capitaux mis en place afin de créer, de développer ou de conserver une filiale à l’étranger, ont augmenté de plus de 10% dans le monde.
Il s’agit bien évidemment d’une moyenne des investissements directs étrangers, mais ils viennent juste de revenir au niveau d’avant la crise, soit 1 461 milliards de dollars.
Sans aucune surprise, la première destination des investissements directs étrangers restent les Etats-Unis avec 159 milliards de dollars, mais maintenant suivi de très près par la Chine avec 127 milliards, tandis que la Russie se place sur la plus basse marche du podium avec 94 milliards.
Toutefois le tableau n’est pas si linéaire que cela, lorsqu’on remarque que les IDE ont augmenté de 61% au Japon avec 2,8 milliards de dollars et qu’ils sont chuté de 28% en Australie avec 40 milliards et de 75% en Nouvelle-Zélande avec seulement 500 millions.
La France fait donc figure de mauvais élève avec un recul de 77% des IDE. L’actualité n’a pas joué en faveur du pays, entre la mauvaise presse anglaise vis à vis de l’impôt et le bras de fer entre le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, et le patron de Titan, Maurice Taylor, à propos du site de production de pneus Goodyear. Ce dernier a critiqué violemment l’accueil de mauvaise qualité des investisseurs désirant s’implanter en France.