L’effet bénéfique du jeûne

Véritable cure de régénérescence, le jeûne peut aider à prévenir ou guérir des maux du corps et de l’esprit. Mais pas n’importe comment…

Le jeûne ou privation volontaire de nourriture, n’est pas une pratique inconnue, puisqu’elle est célébrée dans toutes les religions comme un ascèse spirituelle, bénéfique tant pour l’esprit que pour le corps.
Dans nos pays riches, où l’on a l’habitude de trop manger, c’est presque intuitivement que les gens ressentent à nouveau le besoin de jeûner, car le corps a besoin de se reposer de ses excès.

La meilleure façon de jeûner

Priver le corps de nourriture, c’est d’abord le priver de toxines. Cela soulage les organes comme le foie, l’intestin, les poumons, la peau, le vagin… qui participent à l’élimination des toxines. D’où un regain d’énergie.
N’étant plus mobilisé par la digestion, l’organisme récupère plus vite tant physiquement que psychiquement. Un jeûne d’un à trois jours peut se pratiquer seul pour les personnes n’ayant pas de contre-indications (traitement médical en cours, enfant, femme enceinte…).

Au-delà il est conseillé de pratiquer le jeûne accompagné, dans un contexte non pollué, en y associant la randonnée, pour préserver la masse musculaire et se dégager de la dépendance alimentaire.
On peut ressentir des maux de tête, des nausées lors d’une crise curative : être accompagné permet de mieux apprécier ses limites. La démarche sera progressive : un jour sans protéine, une deuxième sans céréales, un troisième avec seulement des légumes, puis avec de l’eau… Même chose en sens inverse, pour reprendre une alimentation normale.

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Des perspectives thérapeutiques

Grâce aux données recueillies dans le cadre de jeûnes médicalement assistés, on mesure son impact sur les cellules et les paramètres sanguins : le jeûne élimine les excès d’acides, de gras et réduit les apports glycémiques.
Ces données ouvrent des perspectives thérapeutiques, déjà mises en œuvre dans certains établissements.

Cependant leur généralisation attend de nouvelles études d’impact sur l’homme. Si un homme en bonne santé de 70kg et génétiquement constitué pour vivre 40 jours sans manger, jeûnes de courte et de longue durée n’ont ps les mêmes répercutions sur le métabolisme.
On ne se lance pas dans un jeûne de longue durée sans suivi médical.