Une militaire protégeant Macron aurait été violée après une fête à l’Élysée
Les procureurs français enquêtent sur l’agression présumée d’une femme soldat par un collègue après une fête en juillet.
Enquête pour viol en cours
Les procureurs français enquêtent sur des allégations selon lesquelles une femme soldat de l’état-major de défense d’Emmanuel Macron a été violée par un collègue militaire après une soirée d’adieu au palais de l’Élysée en juillet.
L’agression présumée a eu lieu cet été après une réception d’adieu pour un général et deux autres personnes à laquelle assistait M. Macron, selon Libération, qui a été le premier à rapporter ces accusations.
Selon le journal, la réception d’adieu a commencé au palais de l’Élysée, où Macron a prononcé quelques mots et est parti vers 22 heures. Certaines des personnes présentes ont ensuite quitté l’Élysée pour se rendre dans les locaux de l’état-major personnel du président, rue de l’Élysée, dans une rue adjacente. C’est là que l’agression aurait eu lieu.
Selon Libération, les deux militaires, la victime présumée et l’agresseur présumé, étaient des collègues déployés dans le bureau de haute sécurité du palais de l’Élysée traitant de questions gouvernementales sensibles, la plupart classées ou top secrètes.
Suite à cela la jeune femme s’est présentée au commissariat le plus proche de l’Élysée après l’agression présumée et a immédiatement porté plainte pour viol le soir même.
Le militaire mis en cause avait été interrogé en tant que “témoin assisté” par le parquet, un statut indiquant qu’il reste soumis à des interrogatoires complémentaires mais n’a pas été formellement mis en examen, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.
Soutien de la victime
Interrogé pour un commentaire, un responsable présidentiel a déclaré que “dès que les autorités ont eu connaissance de ces allégations, des mesures ont été immédiatement prises” pour soutenir la victime présumée et “la personne mise en cause a été immédiatement transférée loin de l’Élysée”.
Le bureau de Macron attendra les enquêtes judiciaires avant de décider de toute autre action, a déclaré un responsable aux agences de presse.