Faux policiers de la Brav-M à “TPMP” : décisions de l’enquête dévoilées
L’affaire des faux policiers de la Brav-M sur le plateau de l’émission « Touche pas à mon poste » animée par Cyril Hanouna continue de faire des vagues. Un policier est renvoyé en conseil de discipline, tandis que deux autres ont été sanctionnés suite à leur participation à ce canular en direct à la télévision.
Un canular qui tourne mal pour des policiers invités dans l’émission « Touche pas à mon poste »
En avril dernier, quatre individus se présentant comme membres de la Brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) étaient invités sur le plateau de l’émission de C8. Ils avaient alors participé à une séquence humoristique, déclarant notamment être en mission pour surveiller Cyril Hanouna. Leur intervention avait suscité de nombreuses interrogations et la préfecture de police de Paris avait rapidement démenti leur appartenance à la BRAV-M.
Policiers invités à TPMP : “Les premiers éléments laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la Brav-M”, selon la préfecture de policehttps://t.co/tjDx7bmcVj
— franceinfo (@franceinfo) March 31, 2023
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Des sanctions disciplinaires pour les participants au canular
Suite à cette affaire, une enquête administrative avait été menée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Au terme de cette enquête, il a été décidé que :
- Un policier serait renvoyé en conseil de discipline
- Un autre recevrait un blâme
- Le troisième serait suspendu temporairement de ses fonctions pour une durée de trois jours
Ces décisions ont été prises par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, selon une source proche du dossier.
Des sanctions qui font suite à la mise en examen d’un des participants au canular
En mai dernier, l’un des faux policiers avait été mis en examen pour « usurpation de qualité », après avoir été identifié comme étant un policier. Il avait notamment été reconnu grâce à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle il portait son uniforme et son arme de service.
La BRAV-M, une brigade controversée
Créée en 2019, la Brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) a pour mission de lutter contre les violences urbaines et les rodéos sauvages, notamment lors des manifestations. Sa création avait suscité certaines critiques, certains estimant que cette unité renforçait la militarisation de la police.
Toutefois, depuis son entrée en fonction, la BRAV-M a effectué plusieurs interventions réussies, contribuant à la sécurisation des rues de la capitale française. L’affaire des faux policiers sur le plateau de « Touche pas à mon poste » met néanmoins un coup de projecteur sur cette unité et soulève des questions quant à la manière dont elle est perçue par le grand public.
Un impact médiatique important pour l’émission « TPMP »
L’émission « Touche pas à mon poste » est régulièrement au cœur de polémiques, souvent provoquées par son animateur, Cyril Hanouna. Le passage des faux policiers de la Brav-M dans l’émission n’a fait qu’alimenter ces débats et n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le programme diffusé sur C8.
Malgré les sanctions disciplinaires prises à l’encontre des participants au canular, il reste à voir si cette affaire aura un impact durable sur l’image de la BRAV-M et sur celle de la police française en général. En attendant, les sanctions prononcées témoignent d’une volonté de ne pas laisser impunis ceux qui ont cherché à tromper le public et à porter atteinte à l’intégrité de la profession.
