Propos de Kassovitz sur le climat : l’Arcom intervient, France Inter sous pression
Les propos tenus par Mathieu Kassovitz sur France Inter, affirmant que « la pollution n’existe pas », ont provoqué une vive réaction, notamment de la part de l’association écologiste QuotaClimat. L’acteur, invité de l’émission Zoom zoom zen, a exprimé une opinion controversée qui contredit les faits scientifiques établis concernant la pollution et ses impacts. Face à cette déclaration, QuotaClimat a décidé de saisir l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).
Selon l’association QuotaClimat, les propos de Mathieu Kassovitz ne se contentent pas de relativiser la pollution, mais suggèrent que celle-ci n’est qu’une « vue de l’esprit », car les polluants proviendraient de composants déjà présents sur Terre, et que la planète finirait par « les assimiler ». Pour l’acteur, les effets néfastes sur les humains ne constitueraient pas un problème majeur, une position qui a déclenché de nombreuses critiques.
Une opinion contredite par des faits scientifiques
Les propos de Mathieu Kassovitz ont suscité de vives réactions, notamment de l’association écologiste QuotaClimat, qui a rapidement publié un post sur X et LinkedIn pour rétablir les faits. L’association rappelle que la pollution est bien réelle et qu’elle est responsable de nombreux problèmes de santé publique. Elle souligne que les activités humaines, telles que l’industrie, le chauffage et les transports, génèrent des polluants et des particules fines en grandes quantités.
Selon Santé publique France, la pollution atmosphérique est liée à diverses maladies, telles que des maladies respiratoires, des cancers du poumon, des maladies cardiovasculaires, et même une diminution de l’espérance de vie. En ignorants ces données, les propos de l’acteur méconnaissent l’impact réel et prouvé de la pollution sur la santé humaine et la dignité des populations affectées.
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Des auditeurs indignés réagissent
Les déclarations de Mathieu Kassovitz n’ont pas seulement choqué QuotaClimat, mais également de nombreux auditeurs de France Inter, qui ont fait part de leur mécontentement à travers la plateforme de médiation de Radiofrance. Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur indignation face à ce qui a été perçu comme un discours dangereux et irresponsable.
« Je suis une grande auditrice de France Inter, mais je ne peux m’empêcher de vous exprimer ma colère noire », a écrit une auditrice, choquée par le fait que l’équipe de l’émission ait laissé passer de tels propos sans réagir. D’autres, tout aussi consternés, ont souligné le contraste entre ces déclarations et la réalité des effets de la pollution, notamment en évoquant des histoires de personnes souffrant de maladies liées à l’environnement.
Une saisie de l’arcom pour réguler le discours médiatique
Suite à cette polémique, QuotaClimat a annoncé avoir saisi l’Arcom pour que des mesures soient prises afin de garantir un traitement plus rigoureux des enjeux écologiques dans les médias. Pour l’association, il est essentiel que des propos de ce type ne soient pas banalisés à l’antenne, surtout dans un contexte où la sensibilisation à la crise environnementale est cruciale.
Cette affaire met en lumière l’importance de la vigilance dans le discours public, particulièrement lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles et urgents que le changement climatique et la pollution.
